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Philippines. Les abeilles de la solidarité

Parrainer des abeilles pour financer la scolarisation d'enfants philippins. L'originalité n'exclut pas le sérieux de la démarche menée par Jacky Jumbou, un enseignant en biologie à la retraite.

��Une ruche, un enfant», c'est le nom de l'association créée en juillet2009 par Jacky Jumbou. Avec son épouse, il parraine déjà, depuis cinq ans, trois enfants aux Philippines avec deux associations quimpéroises, Ninong Ninang et les Enfants de Pangangan.

Rencontre avec Jacques Branellec

Le déclic s'est fait en février2009 quand il s'est rendu sur place pour voir les enfants et leurs familles. «Au retour, j'ai rencontré Jacques Branellec», explique-t-il. Ce Breton de Saint-Pol-de-Léon a fondé sur place, depuis de nombreuses années, Jewelmer, l'une des trois plus importantes entreprises mondiales de production de perles. Il a aussi créé deux fondations de protection de l'environnement et a fait venir quelques mois plus tôt deux apiculteurs léonards. «Cela m'a donné l'idée de parrainer des enfants grâce aux abeilles», explique J.Jumbou.Et de lier solidarité et biodiversité dont c'est l'année en2010.

Rucher pédagogique de Saint-Roch

Au départ, il s'adresse à ses voisins et à des commerçants quimpérois. Ils vont ainsi financer dix ruches installées à Plomelin et qui constituent le «rucher pédagogique de Saint-Roch» sur un terrain loué par la commune pour l'euro symbolique. L'enseignant en biologie à la retraite de Cornouaille et Brizeux se fait alors apiculteur en suivant les stages d'apprentissage du Groupement sanitaire départemental 29. Il fait aussi des exposés dans les établissements scolaires. Au lycée agricole de Bréhoulou, à Fouesnant, cela doit d'ailleurs déboucher sur l'achat d'une ruche et son installation la semaine prochaine.

Parrainer 100 abeilles pour un euro

«Une ruche complète coûte cher, dans les 500EUR. Parrainer des abeilles permet d'intéresserplus de monde», poursuit-il. L'opération est lancée: un euro pour cent abeilles. Le but est, avant tout, de financer l'installation de ruches aux Philippines et de former les familles. «Il y a un déficit de miel aux Philippines. Reconvertir les parents à l'apiculture leur permet d'avoir un revenu et de financer directement la scolarisation de leurs enfants. J'ai pris le pari de faire naître des abeilles pour les enfants, c'est une démarche plus gratifiante, plus intéressante», souligne Jacky Jumbou.

Une première ruche pour les Philippines

«Pour l'instant nous sommes moins de vingt adhérents. On paie la scolarité de deux enfants, 180EUR par enfant, ce qui représente l'achat d'un uniforme et le repas du midi pendant un an. Nous avons le financement pour une ruche», précise-t-il. Principe: l'installation des ruches aux Philippines se fera avec Ninong Ninang et les Enfants de Pangangan, «ce sont elles qui connaissent les familles».



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